Eglise St Jean Baptiste

La première mention trouvée : 1218 - Parrochia S.Johannis dels Baucelz

(construite donc avant cette date !)

Présence en ce lieu, des moines de St Jean de Jérusalem.

Paroisse du diocèse de Nîmes et par la suite d’Alès, Archiprêtré de St Hippolyte du Fort, comme Montoulieu.

A la révolution du département de l'Hérault.

Actuellement une église à chevet plat, mais elle ne figure pas dans l’inventaire du département de l’Hérault établi par le père Giry, archéologue.

Ancienne église fortifiée, orientée Est /Ouest, la première partie de nef, est marquée de part et d’autre par des demi piliers, cylindrique à demis engagés. A noter la présence d’une cuve baptismale monolithique romane et d’une grande citerne qui prend toute la largeur de l’église. A la moitié de la nef, un arc surbaissé supporte la tribune du 15éme.. Mais il faut savoir que l’abside et le cœur du monastère (1), avant les multiples dégradations dont l’édifice a été victime (au départ de la religion réformée), se situaient du coté soleil couchant, pour preuve l’oculus dont il y a la trace au dessus de la fenêtre, située sur l’actuelle porte d’entrée. A noter, un arc plein cintre sur la séparation entre la tribune et la petite pièce qui servait, avant 1687, de chambre au prêtre qui  y accédait par l’intérieur de l’église.

A l’intérieur : les vestiges d'une croix discoïdale, dont il ne reste que la partie haute. D’après le père Giry, «cette stèle, intéressante à plusieurs titres, pourrait avoir marqué la tombe d’un prieur local » (Elles sont rares dans notre secteur).

A l’extérieur, côté nord :

- de puissants contreforts qui ont autrefois porté un clocher fortifié à arcade, détruit à la révolution.

- une porte des morts murée au nord, et les restes d’un portail roman sur la porte d’entrée actuelle.

Les dates où elle a été « cassée » : en 1564 « par les fanatiques » et vers 1627. En 1703 elle est incendiée par les camisards et aussi à la révolution !

Il est donc difficile de savoir a quoi ressemblait l’édifice primitif !

(1) (Le devis des travaux en 1811, parle de la présence en ce lieu, des moines de St Jean de Jérusalem, qui l’ont déserté suite aux violences dont ils étaient l’objet…)

F.B.

Visible à l'intérieur : la stèle discoïdale du XIIIe siècle.